Blog d'opinion africaine, YesForAfrica se veut spécialiste de l'actualité africaine. La ligne éditoriale est essentiellement axée sur le Burkina et l'Afrique en général, mais apporte aussi des thématiques internationales. Des réflexions politiques, économiques, culturelles vous seront proposées avec la possibilité d'interagir. L'Afrique de demain, on y croit, on y travaille!
Sur le plateau de ONPC Ce samedi 1er juin, on a touché le fond avec Christine Angot qui met des horreurs sur les plateaux d'une balance. C'était dans l'émission On n'est pas couché sur France 2 : Le but avec les juifs pendant la guerre, ça a bien été de les exterminer, de les tuer, et ça introduit une différence fondamentale, alors qu’on veut confondre avec par exemple l’esclavage et l’esclavage des Noirs envoyés aux États-Unis ou ailleurs, et où c’était exactement le contraire. C’est-à-dire l’idée c’était qu’ils soient en pleine forme en bonne santé pour pouvoir les vendre et pour qu’ils soient commercialisables. Donc non, ce n’est pas vrai que les traumatismes sont les mêmes, que les souffrances infligées aux peuples sont les mêmes. Christine Angot, des propos très inquiétants À ces propos, son collègue Franz-Olivier Giesbert acquiesce sans s'émouvoir. On est pourtant en 2019 ! Comment expliquer que quelqu'un comme Christine Angot (et mêm...
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Terrorisme ! Que se passe-t-il au Burkina Faso ? Qui sait quoi ?
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Le terrorisme qui frappe le Burkina depuis 2015 est étonnant par son mode opératoire et sa raison d'être. L'ancien président Blaise Compaoré qui a été chassé par les jeunes l'avait prédit. Une certaine stratégie de communication est en train de prendre forme depuis quelques mois autour des qualités de Blaise Compaoré. Est-il oui ou non derrière ces attaques ? Comment avait-il prédit cette crise ? Comment le Burkina peut-il retrouver sa tranquillité ?
Quand Compaoré prédisait la terreur après son départ
Le 8 décembre 2013, Blaise Compaoré a tenté une énième fois de convaincre le monde entier qu'il était un rempart incontournable en Afrique de l'Ouest contre le terrorisme, que son départ du pouvoir mettrait en danger la "stabilité politique et institutionnelle, la paix" du continent, et que le peuple burkinabè ne pouvait pas choisir "de le faire partir comme ça" après... 27 ans. Il avait même oublié depuis combien de temps il est au pouvoir... C'est la journaliste qui lui rafraîchit la mémoire ! Sans gêne !
Blaise Compaoré, un homme de paix mitigé
On ne peut nier que pendant les 27 ans de règne de Compaoré, le Burkina était stable. On ne peut nier que Compaoré a facilité le dialogue de réconciliation au Togo et en Côte-d'Ivoire. Il fut donc un homme de paix...
Mais on ne peut pas non plus oublier que sous son règne, le journaliste d'investigation, Norbert Zongo a été assassiné ! Une grenade dans sa voiture alors qu'il enquêtait sur le meurtre du chauffeur de François Compaoré, le petit frère du président. Le chauffeur a été brûlé vif par les gardes de Compaoré ! Il semble qu'il aurait surprit par mégarde un sacrifice humain dans la cour de son patron, et pour le faire taire, on l'a brûlé vif ! Mais faute de preuves solides, on dira que ce sont des fake-news !
On ne peut oublier que le président Thomas Sankara périt sous les balles de la garde rapprochée de Compaoré ! À un moment où les libertés de Sankara dérangeait François Mitterand !
On ne peut oublier que sous le régime Compaoré, le juge constitutionnel Salifou Nébié qui était contre la modification de la constitution en faveur de Compaoré est mort dans un accident très suspect !
À chacun de faire donc son idée, sur ce qu'est Blaise Compaoré, l'homme de paix.
Compaoré, un vis-à-vis des terroristes
Ses relations étroites avec des jihadistes, personne ne l'ignore
Libération souligne : "Notamment avec Iyad Ag Ghali, qui sous le règne de Compaoré avait fait de Ouagadougou sa base arrière, installée dans une suite de l'hôtel Laico. Il y fréquentait notamment le général Gilbert Diendéré, ex-patron de l’armée." Lire l'article en entier...
Ses liens avec al-Qaïda, personne ne l'ignore
Lire à ce sujet, un article de l'AFP repris par RFI : "Des émissaires de Compaoré, eux, discutent directement avec les différentes branches d’Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) dans le désert, d’abord pour tempérer la situation, et ensuite pour obtenir la libération des otages." Franceinfo s'inquiétait déjà en janvier 2013, du très trouble jeu de Compaoré : "le double-jeu mené par la CEDEAO et Blaise Compaoré vis à vis d'Ansar Dine avait de quoi troubler. Ce groupe islamiste qualifié de radical est tout de même accepté à la table des négociations. Pire, les alliés de la France font ainsi des courbettes à son fondateur, Iyad Ag Ghaly."
Compaoré est-il derrière les attaques contre le Burkina depuis 2015 ?
D'une part, on a une personne qui dit : "si je quitte le pouvoir le pays va brûler" et d'autre part, cette même personne dont on sait que les brûleurs de pays sont ses amis. On oblige cette personne à quitter le pouvoir, et le pays commence à brûler... Tout raccourci hâtif est indélicat, mais ce qui est sûr, les anciens amis de Compaoré ne sont plus la bienvenue au Burkina. Iyad Ag Ghaly a dû abandonner précipitamment sa villa cossue à Ouagadougou quand Compaoré fuyait les poings nus des jeunes.Et si les attaques actuelles visent à démontrer que Compaoré avait vraiment raison ?
Le mode opératoire très particulier des terroristes
Vu le mode opératoire des terroristes, on a l'impression qu'ils harcèlent la population pour faire passer un message à double sens : d'abord, que le nouveau régime est incompétent. Dans des cercles très proches de Compaoré, cela se dit haut et fort. Cela est bien vrai, et nous aurons l'occasion de le démontrer. Le Régime de Roch Kaboré est très corrompu et très incompétent ! Cependant, l'incompétence d'un régime peut-il justifier une telle barbarie ?
Les terroristes veulent un soulèvement contre le régime actuel et une une guerre civile dans le pays
Ils ont commencé par massacrer l'armée. On aurait dit un règlement de compte. Lorsque l'armée trouva la parade pour mettre fin aux cadavres qui s'amoncelaient jour après jour, les terroristes commencèrent à harceler les populations. D'abord par ethnie, ensuite par religion. Ils tuent des chefs traditionnels très respectés, des pasteurs, des catéchistes, des prêtres, etc., toute personne dont la mort peut susciter une vive émotion ! En plus, ils ne revendiquent jamais rien ! Quelques rares fois, il semble que l'Etat islamique a revendiqué une attaque, mais la méthode laisse songeur pour qui connaît le mode d'attaque et de revendication de l'Etat islamique ou d'al-Qaïda.
L'Eglise catholique a clairement identifié cela comme une volonté manifeste d'opposer les populations entre elles, ou de créer une révolte contre le gouvernement actuel très incompétent. Voici ce que dit Monseigneur Paul Ouédraogo à une question du quotidien La Croix :
Certains analystes estiment que les attaques contre les chrétiens font partie d’une stratégie des terroristes qui consiste à provoquer des tensions ethniques et religieuses. Qu’en pensez-vous ?
Mgr Paul Ouédraogo : Les terroristes ont certainement des objectifs multiples. Ils misent sur les différences ethniques, religieuses et parfois sur les difficultés relationnelles entre les administrés et ceux qui gouvernent. Je crois qu’ils essaient de jouer sur tous ces paramètres pour obtenir une société déstabilisée sans cohésion sociale où en définitive, le vivre-ensemble deviendrait impossible. Ils ne sont à l’aise que lorsque la méchanceté et la peur s’expriment. Nous n’allons bien sûr pas les suivre dans cette logique.
Comment les cercles proches de Compaoré voient-ils cette volonté manifeste de déstabiliser le pays et de pousser la population à bout pour qu'elle se révolte contre le gouvernement ?
Une nouvelle stratégie de communication qui interroge
Il y a des complices à Paris et dans la sous-région ouest-africaine
Il suffit de faire un tour sur la page Facebook "Chroniques du Faso" pour se rendre compte que l'ancien régime communique bien, parfois même trop, de manière inquiétante. La page est visiblement gérée depuis Paris et ressemble plus à un oiseau de mauvaise augure qu'à une page de chroniques. Les informations sont parfois tellement bien détaillées et inédites qu'elles donnent des sueurs froides pour qui sait lire entre les lignes.
Attaque terroriste en cours à Takaledougou situé entre BoboDioulasso et la Côte d’Ivoire dans la région touristique des Cascades! (Juste avant le péage à l’entrée de Banfora).
Comment a-t-il des détails si précis ? Ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Cette page est toujours la première à publier les nouvelles des attaques. Pourtant ce n'est pas la page d'un journal d'information. L'administrateur a, par mégarde, déjà commenté un lien avec son compte personnel. Donc, son identité n'est pas introuvable... Mais il n'est pas du tout inquiété ! Que fait le gouvernement en lien avec les autorités françaises sur ce compte ? Avouons que rien ! Pourtant, c'est une mine d'informations précieuses !
Blaise Compaoré qualifié de Machiavel
Le 14 mai 2019, le journaliste Jacques Deveaux de France Télévisions s'interroge : "
En mai 2019, le vieux site internet de Blaise Compaoré a été mis à jour pour vanter l'homme encore comme un homme de "paix sociale et de tolérance religieuse." Cela interroge vraiment !
Quelle solution pour le Burkina aujourd'hui ?
Visiblement, voici un pré d'herbes pris en otage dans un combat de féroces mastodontes en rivalité. Le peuple burkinabè est visiblement pris en otage entre un ancien pouvoir qui veut démontrer qu'il était la solution et un nouveau qui, quoique corrompu et incompétent, a été démocratiquement élu. Les Burkinabè paient-ils ainsi le prix de leur soif de démocratie ? Si oui, il est temps que les vrais amis de la démocratie fassent quelque chose.
Si des Burkinabè meurent aujourd'hui parce qu'ils ont choisi la démocratie contre la dictature et la patrimonialisation du pouvoir, qui mourra demain parce qu'il s'est battu pour la justice ? pour le droit des enfants ? pour mettre fin à la corruption ?
Les amis de démocratie doivent agir et réagir
À commencer par la France qui a exfiltré Compaoré jusqu'en Côte d'Ivoire en 2014. Ce n'est pas la faute de la France si tout va mal, mais la France peut faire quelque chose. Elle doit faire quelque chose. Et si elle autorisait une enquête sur l'administrateur de cette page qui, sans ambages se réjouit tant du malheur burkinabè alors qu'il réside en France ? La publication ci-dessous par exemple a été faite en heure française.
Et les commentaires fusent : "Il est 13h28mn mon frère et tu a fait la pub il y'a au moins 45mn. C'est quoi le projet? / VERS 14h ? Il n'est pas encore 14h!!/Pourquoi nous donner l'heure de France pour un fait qui se déroule Au Burkina?". Comment peut-il être au courant d'attaques "en cours" ? Qui l'informe ? Pourquoi depuis la France, souhaite-t-il la démission de Kaboré ?
Compaoré doit répondre devant la justice burkinabè
Compaoré a des comptes à rendre à la justice burkinabè, et la Côte d'Ivoire qui l'héberge actuellement le sait. Le président Ouattara devra répondre de cette complicité, tôt ou tard !
Si le président Kaboré ne fait pas non plus avancer le dossier, il a peut-être des comptes à rendre aussi à la justice. Serait-il satisfait que Compaoré ne réponde pas devant la justice au risque de le dénoncer ? Il devra répondre aussi, tôt ou tard !
Des conversations téléphoniques de Guillaume Soro et Djibril Bassolé ont été interceptées. Tous deux planifiaient des attaques sur des points stratégiques du pays. Aujourd'hui, Djibril Bassolé est en prison, mais Guillaume Soro court toujours. Il rêve même de devenir président de la Côte-d'Ivoire en 2020. Mais tôt ou tard, il devra payer !
Le Togo héberge également d'anciens dignitaires du régime Compaoré. Ceux-ci ne doivent pas se réjouir non plus de voir le Burkina embrasser la démocratie. Le Togo devra également rendre compte de ces faits, tôt ou tard !
Si l'objectif réel des terroristes est de faire revenir Compaoré, ils risquent de tuer tous les Burkinabè jusqu'au dernier. Ceux-ci ne renieront jamais la démocratie qu'ils ont arrachée les mains nues au prix du sang et contre les balles assassines du Régiment de Sécurité Présidentielle de Compaoré !
Le Burkina ne sombrera pas dans la guerre civile
L'armée burkinabè mène des exécutions sommaires dans le plus grand silence
Actuellement, que fait l'armée burkinabè pour vaincre le terrorisme ? Des exécutions sommaires ! Lorsque les terroristes arrivent dans un village, ils menacent les habitants de les massacrer s'ils fournissent des renseignements aux forces de l'ordre. En contrepartie, ils promettent de les épargner s'ils ne sont pas dénoncés. Alors quand l'armée pénètre dans un village et qu'aucun terroriste n'est dénoncé, des suspects sont systématiquement abattus dans la nuit. Deux frères d'un journaliste burkinabè ont été ainsi exécutés alors qu'ils n'ont rien à voir avec le terrorisme. Celui-ci dit comprendre la situation, et en appelle surtout à plus de discernement des dirigeants dont il faut encore souligner l'incompétence. Voilà donc ce que dit le journaliste dont les frères ont été exécutés sans procès au milieu de la nuit :
"Je dis à mes parents que certes la douleur est forte, il est très difficile d’accepter une situation pareille quand vous avez l’intime conviction que ceux qui ont été tués sont des innocents. Mais quelle que soit la situation, il ne faut pas céder à l’appel des ennemis du Burkina que sont les terroristes."La suite en ligne...
L'armée est donc dans la panique ! Les populations sont de pauvres victimes et de l'armée qui veut montrer qu'elle travaille et des terroristes qui ont toujours une longueur d'avance. Mais aussi impuissants soient-ils face à ce drame, les Burkinabè ne céderont pas !
Quand la jeunesse africaine se mettra debout, plus rien ne l'arrêtera !
Les amis de la paix et de la démocratie peuvent toujours attendre que les Burkinabè soient massacrés jusqu'au dernier. Les présidents des pays voisins peuvent continuer à protéger Compaoré et ses amis qui mettent à feu et à sang le Burkina. Mais jamais le Burkina ne sombrera dans la guerre civile et intereligieuse ! La cohabitation très pacifique des ethnies et des religions n'est plus à démontrer.
Aussi, les dictateurs des pays voisins qui protègent Compaoré ignorent que la jeunesse de leurs pays respectifs ne soutient pas leurs lâchetés.
Ils ignorent que la jeunesse africaine rêve de démocratie !
Ils ignorent que la jeunesse africaine va prendre en main son destin !
Un jour, la jeunesse africaine va se lever comme un seul homme !
Et tous les complices du passé ne perdent rien pour attendre !
Ils paieront tous, leurs compromissions !
Pour saluer quelqu'un que l'on visite la nuit on dit "ni youngo" . Et pour dire "bonsoir" dans le sens de "bonne nuit", littéralement cela se dit "Wend na ganeg lafi" c'est-à-dire "Que Dieu vous fasse dormir en bonne santé". Vous pouvez aussi dire "Wend na kon beogo", c'est-à-dire "Que Dieu nous donne demain". Mais pour faire simple, bonne nuit en mooré peut se dire "BEOGO" ! c'est-à-dire "A DEMAIN". On vous comprendra !
Comment exprimer l'amour ou l'amitié en mooré? Un peut lexique... Mon ami : mam zoa Mon ami garçon : mam dawa (cela vaut pour le petit ami d'une fille également) Ma petite amie : mam poug sada Poug-sada sans l'adjectif possessif signifie tout simplement jeune fille. Mon mari : mam sida Sida signifie également vérité; ce sont des homonymes. Ma femme = mam paga Paga est dérivé d'un mot qui signifie "écorce" mais n'entrons pas dans les détails. La femme est donc l'écorce de l'homme et fait de lui un "sida", c'est-à-dire un homme en vérité, comparé à un jeune homme. Bi-ribla = jeune garçon Bi-ribla signifie également "brindille"; le jeune homme non mature est fragile comme une brindille. C'est vrai n'est-ce pas ? Mais il deviendra "sida", homme en vérité, par la force de son "paga", l'écorce, sa femme. Un homme célibataire = ra konré Cela signifie aussi un bois nu : c'est logique; sans fem...
Sur le plateau de ONPC Ce samedi 1er juin, on a touché le fond avec Christine Angot qui met des horreurs sur les plateaux d'une balance. C'était dans l'émission On n'est pas couché sur France 2 : Le but avec les juifs pendant la guerre, ça a bien été de les exterminer, de les tuer, et ça introduit une différence fondamentale, alors qu’on veut confondre avec par exemple l’esclavage et l’esclavage des Noirs envoyés aux États-Unis ou ailleurs, et où c’était exactement le contraire. C’est-à-dire l’idée c’était qu’ils soient en pleine forme en bonne santé pour pouvoir les vendre et pour qu’ils soient commercialisables. Donc non, ce n’est pas vrai que les traumatismes sont les mêmes, que les souffrances infligées aux peuples sont les mêmes. Christine Angot, des propos très inquiétants À ces propos, son collègue Franz-Olivier Giesbert acquiesce sans s'émouvoir. On est pourtant en 2019 ! Comment expliquer que quelqu'un comme Christine Angot (et mêm...
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